Leçon 7
Accéder aux autres leçons en cliquant sur l’icône à droite.
Si kòk an mwen té pli vayan, y té ké ganyè
(Si mon coq était plus courageux, il aurait gagné)
Timothé, m’emmènerais-tu à Capesterre si je voulais voir un combat de coqs ?
Timothé, si an té vlè wè on komba kòk, es ou té ké méné mwen alé Capesterre ?
Je te conduirais bien volontiers au Pit de monsieur Jeanjean à Capesterre. Si nous arrivions de bonne heure, nous pourrions avoir de bonnes places.
An té ké kontan méné’w Capesterre an pit a misyé Jeanjean. Si nou té rivé bonnè, nou té ké ni bon plas
Dans l’arêne de combat de coqs – Timothé, Combien veux-tu parier ?
Adan pit a kòk – Timothé, konmen lajan ou vlé mèt ?
Je jouerais bien 5 euros sur le coq rouge foncé et sur le coq roux. Et toi sur lequel parierais tu ?
Mwen, an té ké vlé byen payé senk ewo asi gwo siro é asi kòk-la chaben. È ou, ki lès ou vlé payé ?
En ce qui me concerne, je ne m’engagerai sur aucun des deux. Le premier coq me semble trop faiblard.
An pé ké mèt lajan an mwen asi ponyonn. Prémyé kòk-la ka sanm sa ki las.
Le second coq te décevra. Quand il sera en mauvaise posture, il prendra la fuite.
Dézyèm kòk-la ké ba’w lapenn. Lè i ké an kaka kòk, i ké chapé kò ay.
Par contre, ce troisième coq à plumes blanches et noires me plait beaucoup.
An pisimyé twazyèm kòk-la avè plim blanch è plim nwè.
Si nous avions de la chance et si nous étions dans un bon jour nous pourrions gagner un peu d’argent.
Si nou té an venn avè chans-la koté nou, nou té ké pé ganyé on ti lajan.
Pour gagner de l’argent, les gens dépenseraient toute leur économie.
Pou ganyé on ti bren lajan, moun té ké pèd onpil lajan adan sé jé-lasa.
Hep ! Monsieur, si vous ne preniez pas nos billets, nous ne pourrions pas parier. Voilà nos tickets !
È, boug en mwen, si ou pa té prann tikè an nou, nou pa té ké pé payé. Mi tiké an nou !
Si je n’étais pas en train de prendre vos billets, vous ne pourriez pas jouer.
Si an pa té ka prann biyé a zot, Zo pa té ké pé payé.
Sé yonn adan yo mè a pa primyè-la
(Les adjectifs numéraux)
Adjectifs cardinaux :
Donnez-moi un kilo de banane, deux de carotte, 4 corossols, 5 papayes et 6 noix de cocos.
Ban mwen on kilo fig, dé kilo karot, kat kilo korosol, senk kilo papay plis sis coco
Il n’a fait ni une ni deux. Il s’est sauvé comme un voleur par la fenètre grande ouverte.
Y fè ni yonn ni dé. I chapé ko ay ba finèt-la ki té ouvè tou gran laj ay.
Qui est le voleur ? S’en est un parmi eux, mais ce n’est pas le premier garçon.
Kilès volè-la ? Sé yonn adan yo mè a pa primyè timoun-la.
Le ticket de bus pour Capesterre coûte 3 euros, la promenade en bateau 21 euros et le restaurant 13 euros.
Tikè bis pou ay Caspesterre ka kouté twa ewo, drivé-bato ka kouté dé ewo y manjé-la trèz ewo.
Les films que j’ai vus : Ali Baba et les quarante voleurs, les cents travaux d’Hercule, les quatre mousquetaires, les 101 dalmatiens, les sept mercenaires, et le tour de monde en 80 jours.
Fim an ja vwè è émé onlo : Ali Baba avé sé karant volè-la, Misyé Hercule avé onpil travay rèd , sé kat mouskétè-la, san-en dalmatyens, sé sèt mècenè-la, drivayé tout alantou latè pannan katréven jou.
Adjectifs ordinaux :
Paul, Pierre et Jean sont de bons élèves. Ils sont respectivement, premier, second et troisième de la classe.
Paul, Pierre é Jean sé bon zélèv. Yo primyè, désyèm è twazyèm an class-la.
Par contre Ulysse et Achille sont avant dernier et dernier.
Mè, sé onnòt biten pou Ulysse é Achille. Yo dényé é avan dényè an class a yo.
La Guadeloupe fut découverte au 15éme siècle par Christophe Colomb.
Christophe Colomb té primyé moum ki vini an Guadeloupe lè kinzyèm sièk-la rivé.
Aimeriez-vous voir le film le sixième sens qui m’a beaucoup plu ?
Es zo té ké vlé vwè fim-la sizyèm sans ? Mwen émé onlo film-lasa.
Si vous aviez bien compris cette leçon, il n’aurait pas eu besoin de vous la répéter pour la centième fois.
Si zo té bien konnèt lison_lasa, I pa té ni bizwen rifè lison-la onpil fwa.
Le conditionnel :
Au conditionnel, la proposition principale est à l’imparfait : si ou té kryè – si tu avais crié.
La proposition subordonnée est au conditionnel : An té ké tann ou – Je t’aurais entendu.
– La forme affirmative s’exprime avec la particule « té ké » devant le verbe.
Exemple : Yo tout té ké néyé si bato-la pa té vin sové yo
Ils se seraient tous noyés si le bateau n’était pas venu les sauver
Si ou té la, sé timoun-la té ké rété trankil
Si vous étiez la, les enfants auraient été sage
– La forme affirmative progressive s’exprime avec la particule « té ké ka » devant le verbe
Exemple : Yo tout té ké ka néyé kan bato-la rivé
Ils étaient tous en train de se noyer quand le bateau est arrivé
Si alé Elwa té en Gadeloupe i té ké ka coui toupatou
Si Eloi était en Guadeloupe, il serait en train de courrir partout
– La forme négative est symbolisée par la particule « pa té ké» préposée devant le verbe à la forme affirmative
Exemple : An pa té ké ni lajan-la si an pa té travay lopital
Je n’aurais pas d’argent si je ne travaillais à l’hopital.
An pa té ké pé mangé si bouch an mwen té plen
Je ne pourrais pas manger si j’avais la bouche pleine
– La forme interrogative se forme avec « es » préposé devant le sujet et« té Ké » préposé devant le verbe
Exemple : Es an té ké manjé si an pa té ni fen ?
Est-ce que je mangerais si je n’avais pas faim ?
Si ou té vlé prann bato-la, Es ou té ké sav démen ou dwèt lévé gran bonnè ?
Si vous deviez prendre le bateau, Est-ce que vous saviez que vous devriez vous lever demain matin de bonne heure ?
Les adjectifs numéraux :
Adjectifs cardinaux :
un – yonn deux – dé trois – twa quatre – kat cinq – senk
six – sis sept – sèt huit – uit neuf – nèf dix – dis
onze – onz douze – douz quatorze – katòz dix-neuf – diznéf vingt – ven
Zéro se dit zéwo.
C’est seulement pour un qu’on dit yonn :
exemple vingt et un se dit ventéen
Adjectifs ordinaux :
Premier – prémyé Deuxième – dézyèm Troisième – twazyèm
Quatrième – katriyèm Cinquième – senkyèm Sixième – sizyèm
Septième – sétyèm Huitième – uityèm Neuvième – névyèm
Dixième – dizyèm Onzième – onzyèm Douzième – douzyèm
Vingtième – ventyèm Vingt et unième – ventéinyèm Trentième – trantyèm
Deuxième et second se traduit par dézyèm
Trente deuxième – tranndézyèm
Quarante cinquième – karannsenkyèm Cinquantième – vsenkantyèm
– Si le gros coq était le plus fort, il n’aurait pas pris la fuite.
– Si je n’étais pas en train de perdre, je t’emmènerai au restaurant.
– Cette femme a trois enfants : un garçon et deux filles.
– Enfin de compte, il te reste vingt et un jour de vacances.
– Combien coûte le ticket de bus pour Capesterre, la promenade en bateau et le restaurant ?
– Qu’est-ce que j’avais demandé à Timothé ?
– Si j’étais sûr de gagner, lequel jouerais-je ?
– Si le bateau n’était pas arrivé, que ce serait-il passé ?
– Combien d’enfants a cette femme ?
– Avan tiraj tout lotri bèl
Littéralement : avant le tirage la loterie est toujours belle
Traduction : c’est toujours beau d’espérer
Le Combat de coqs en Guadeloupe est une véritable passion et tradition comme la tauromachie l’est en Espagne. Les coqs s’affrontent dans des petites arènes de bois, appelés » Pit a kók ».
Les propriétaires ont tous leurs secrets pour préparer leurs coqs. Le coq est pesé et marié avec un autre coq de même poids. Bien entendu, ces combats de coqs se font pour de l’argent. De grosses sommes d’argent (jusqu’à 800 euros) sont pariées lors de chaque combat. Des ergots d’acier sont fixés aux pattes du coq.
Le combat peut durer juste quelques minutes. Le coq qui reste couché pendant plusieurs minutes est déclaré perdant. Si durant le combat, un coq fuit, on arrête le combat et on le remet face à son adversaire. S’il prend de nouveau la fuite, il est déclaré perdant. Le vainqueur voit sa côte montée pour le prochain combat.
Les combats se déroulent pendant la saison fraîche chaque weekend de novembre à juin (période qui correspond à la mue des coqs).
É si ou té kouté chanté lasa pou tann tibren kréyòl
Et si vous écoutiez ce chanteur pour la sonorité du créole
Tanya Saint Val – Chalè